Bon voila, il y a très très très très longtemps j'ai commencé cette fic qui est qu'a trois chap il me semble pour le moment j'ai recopié que le premier
.
Je vous préviens, je sais pas si je serai a jour pour poster les chap surtout ce qui concerne pp ou grey's
(hein marie) mais je vais faire mon possible
Bon vous laisse decouvrir l'histoire
bonne lecture
Un cauchemar réel
Chapitre 1 :Une fumée épaisse planait encore dans le bâtiment. Des murs étaient détruits, d’autres encore en place. Les vitres étaient cassées en mille morceaux. Un silence lourd régnait dans la pièce dérangée par aucun autre bruit. Ce silence qui avait élu domicile recouvrait avec angoisse les occupants de ce centre. Pourtant après de longues minutes de calme, une jeune femme reprit connaissance avec difficulté. Elle se réveillait à son rythme, grognant légèrement en sentant ce mal de crâne qui martelait sa tête. Elle resta encore allongée sur ce sol, se demandant où elle était et pourquoi elle se trouvait dans cette position. Elle se demanda ce qu’il s’était passé. Elle essaya d’écouter les bruits autour d’elle mais seul un bourdonnement raisonnait dans ses tympans, lui occasionnant une gêne mais elle ne se laissa pas abattre et décida de se relever, s’aidant de ses mains pour prendre appui sur le plancher… mais ce simple mouvement lui arracha un cri de douleur. Elle tenta une nouvelle tentative, grimaçant en sentant la douleur se répandre dans tous ses membres mais elle devait se relever.
Une fois debout, elle scruta les moindres détails, se remémorant les derniers événements dont elle se souvenait. La peur l’envahi au même moment. Elle balaya à toute vitesse la pièce, cherchant ses amis mais elle ne vit qu’horreur, destruction. Tout était détruit. Son institut n’était que ruines et poussières. Elle n’arrivait même plus à reconnaître cet endroit pourtant si familier. La fumée qui y régnait ne l’aida pas non plus, lui piquant les yeux et lui brûlant la gorge mais elle s’en fichait car sa seule préoccupation était ses collègues, ses amis. Elle ne bougea pas, observant avec angoisse, se demandant où ils étaient, s’ils étaient encore en vie…
A cette pensée, elle réagit et se mit à marcher, tout d’abords lentement mais de plus en plus vite malgré la douleur qui la submergeait. Elle avait peur, peur du pire. Elle sentait les larmes couler sur ses joues, devenant de plus en plus nombreuses mais elle en fit abstraction, arpentant les couloirs, du moins, c’est ce qu’elle pensait car elle n’arrivait même pas à reconnaître cet endroit. Elle s’en fichait, il pouvait être en mille morceaux, du moment qu’elle retrouvait ses amis en vie et pas blessés. Mais elle avait beau les chercher, elle ne les trouva pas… pourtant ils devaient bien être quelque part.
L’angoisse fut de plus en plus forte dans tout son être, elle respira plus fortement, elle était plus fébrile, elle se mit à crier leurs prénoms dans l’institut, espérant une réponse, un bruit, quelque chose qui montrerait qu’ils sont vivants. Mais rien. Rien à part ce silence pesant et angoissant. Elle, elle souhaitait voir son ex-mari en face d’elle, elle voulait lui dire de vive voie qu’elle l’aimait encore, elle ne voulait pas le perdre sans lui avoir dit ce qu’elle avait sur le cœur. Des larmes remplacèrent les suivantes alors que la peur se fit de plus en plus intense. Elle était perdue, désemparée, elle voulait retrouver ses amis, ses collègues. Mais à la place de ça, elle était seule face à elle-même, face à ce silence pesant. Elle était plantée là, regardant autour d’elle, désespérée, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle était seule, entourée de débris, la fumée l’asphyxiait mais elle s’en fichait.
Elle savait que son institut pouvait être reconstruit mais pas la vie de ses amis. Ils étaient en danger et elle ne pouvait rien faire pour les aider. Elle avait envie de crier, de tout casser autour d’elle. Elle donna alors un coup de pied dans les décombres, faisant voler quelques débris plus loin. Par ce geste, elle avait souhaité évacuer cette frustration mais rien avait changé, ce fut même pire. Elle resta debout, tétanisée par ce qu’elle vit. Les débris qu’elle venait de faire voler avaient eut pour conséquence de lui faire découvrir une main. Cette dernière l’observa avec horreur. Elle était paralysée mais après quelques secondes sans le moindre mouvement, elle décida d’approcher, voulant être sur de ce qu’elle avait sous les yeux.
Une fois à hauteur, elle s’agenouilla à ses côtés tout en grimaçant à cause de ses côtes sûrement cassées. Elle décida de prendre son courage à deux mains et de dégager le corps des débris. Puis elle arriva vers le visage. Elle priait pour que la personne soit encore en vie et elle ne perdit pas une seule seconde pour poser ses doigts sur sa carotide… mais après quelques secondes, elle constata que le pouls n’était plus là, que la personne était belle et bien morte. Si elle aurait été debout, elle se serait écroulée sur le sol. Elle sentit sa respiration plus saccadée, ses larmes plus nombreuses, les sanglots de plus en plus fréquents. Elle se sentit vidée, fatigué, elle avait mal partout mais rien n’était comparable face à ça !
Elle ne put s’empêcher de crier de douleur face à cette horreur. Elle avait perdu l’espoir de revoir ses amis en vie, elle n’avait plus la force d’arpenter l’institut dans l’espoir de retrouver quelqu’un d’autre. Elle restait agenouillée là, aux cotés de cette personne qui était chère à son cœur. Elle criait et pleurait, elle se laissa aller, se sentant déchirée en mille morceaux.